lundi 6 mars 2017

Campagne 2017: Hommage à ceux de l'an 10

Début Février, à pareille date, nous commémorons pieusement le glorieux septennat...celui qui nous tient tant à coeur; celui de l'entrée dans l'âge de raison de nos petits pinards. Tandis que monsieur hipster recrache des jus, tape la bise et pérore, nous autres on ingurgite et on dévore.
C'était donc le tour des 2010, et il faut bien l'avouer, une nouvelle fois nous avons pu vérifier l'exactitude des arguments de l'accusation: " Le problème avec les vins naturels, c'est que ça vieillit pas." Vrai! Ne nous cachons pas derrière notre tire-bouchon (piètre camouflage, s'il en est), les bouteilles ouvertes ces jours-là n'avaient rien de vieilles, tout juste adolescentes et mêmes pas boutonneuses.
Ci-joint les rapport du Général Vegan et de deux de ses éminents soldats. Pardonnez au passage ce brave soldat fafa qui dit: vague! en prenant l'eau. Évidemment le Général ne saurait se confondre avec le lâche et fourbe Docteur ou bien c'est à désespérer de la  ligue de défense contre l'élevage des poireaux en batterie!
Avons été dignes.stop. Méritons le plus grand repos.stop. Troupe d’élites, merci pour votre allant.stop. A la ligne.                                                                                              
Vivement la prochaine campagne où nous terrasserons avec la même assurance tous ces petits de Milonze.


Cher docteur Louis Ferdinand Cyril,

Sur vos conseils avisés, je me suis rendu dans l’entreprise pharmaceutique angevine dont vous êtes actionnaire. J’ai immédiatement été pris en charge par un des chirurgiens qui travaillait tout seulâbre dans son labo. Le docteur « Nono », qui était en train de pratiquer une savante réduction sur un bouillon-blanc, m’a expliqué que sa mixture allait permettre de soigner le soir même, une dizaine de patients souffrant de violentes irritations anales. Il m’a ensuite conduit à un sage-cultivateur qui était au chevet de plantes rares entrant dans la composition d’un antispasmodique (Le VINORELBIBINE PRENTADOZ 0 mg/l) non remboursé par la sécurité sociale. Ensuite, plusieurs experts médicaux ont fait appel à ma” grande sollicitude” pour participer à des essais cliniques avant l’autorisation de mise sur le marché de 16 flacons de sirops qui soigneront bientôt les pauvres bougres atteints de polyradiculopathie démiélynisante idiopathique aiguë. Mon humanisme légendaire a été récompensé, toute honte bue, d’une p’tite collation ; Chou fermenté, rillettes, huîtres, noix de saint jacques, gigots d’agneau en deux façons, fromage, et andouillettes rôties au beurre plus connues sous le nom de « Dessert-suprême-au-poivre-de-trois-heures ». S’en est fini de ma crise d’urticaire !
Je vous prie d’agréer, Docteur, mes salutations et tout le tralala…

Retour à la base opéré non sans escarmouches. Stop. Un commando aussi briochin que brioché m'avait tendu un traquenard dès le vendredi. Stop. Pulvérisé à coups de sauvignon, de l'arme légère tourangelle aux obus macérés angevins. Stop. Permission eau minérale et crudités le samedi, tout honte bue. Stop. Avant deux jours de campagne de décrassage consacrée à la résistance comparée des troupes aux gamay et grolleau en conditions de fatigue extrême. Stop. Résultats concluants. Même à posologie élevée. Stop. Le traitement semble pouvoir être étendu à l'ensemble des troupes, même poitevines, malgré leur traitement déjà lourd. Stop.
Ordre de mission code MMXI bien reçu. Stop. Entamons la collecte des munitions nécessaires. Stop.


 Brave soldat nono. Télégramme bien reçu. Stop. compte-rendu on ne peut plus clair de la situation. Stop. n’hésitez surtout pas à faire remonter ces informations précieuses. Stop. Vos nouvelles du front de l’ouest pourraient intéresser un samouraï de nos connaissances pour publication dans son Crapouillot. Stop. Abritez-vous sans tarder dans votre cantonnement. Stop. attendez prochaine mission et collectez munitions. Stop. Attendez nouvelles du vaguemestre. Stop. Utilisez modérément grolleau pour prévention des risques de dysenterie. Stop. Bonne chance ! Stop. 


Quel plaisir pour un chef de troupe de voir ses "hommes" s’épanouir dans les tranchées!...C'est qu'ils en redemandent les bestiaux, l'andouillette au canon et le foie vert comme une hampe!
Quelques photos des combats, âpres comme du cabernet avec les branches...
P.S: Ami vegan, si tu erres sur ce blog, je t'invite à ne pas aller plus avant dans la lecture de cet article. Du reste, civilisé de gauche et d'avant garde comme tu dois l'être, les lamentables clichés qui vont suivre, pris par la main tremblante d'un second de bistrot gorgé de rislingue ne sauraient retenir ta noble attention. 



Le bon vieux gigot de 7h...enfin, 6h45 pour être exact!
 La tradition veut qu'on invite toujours un vieux grognard, car c'est bien connu les vieux ça sent l'vécu et pis c'est toujours là pour secourir le jeune plumeau en déroute...

Andouillette mon Amour...
  
Et en chanson!!!



Une caisse offerte à celui qui trouve du sulfite ajouté dans l'tas!

La grande affaire: creuser suffisamment le bide pour pouvoir ré-attaquer le soir...

Un grand merci à tous les chauds lanciers de Bengale venus équipés de bien belles choses et avec l'enthousiasme de leurs vingts ans (de pratique pour certains!)

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